Roissy – C’est un casse pour le moins peu banal sur lequel vont devoir enquêter les services de police de l’aéroport de Roissy après que les sociétés de catering, qui fournissent les boissons dans les avions, aient alerté les forces de l’ordre après la disparition de plusieurs centaines de milliers de litres de jus de tomate qui devaient être servis sur de prochains vols.

L’inquiétude se fait jour au siège de toutes les compagnies aériennes qui vont devoir remplacer cette boisson par d’autres breuvages. Comme le dit le responsable de chariots à boissons dans une grande compagnie aérienne, le jus de tomate était très consommé sur nos vols et son absence risque de faire défaut lorsque les hôtesses vont servir les passagers. En effet, de façon totalement inattendue et inexpliquée, le jus de tomate n’est bu qu’en avion, les consommateurs ne semblant plus connaitre l’existence de ce liquide rouge et épais une fois qu’ils sont revenus au sol. Le syndicat des producteurs de jus de tomate est également très soucieux pour l’avenir des producteurs indépendants dont l’une des principales sources de revenus se trouve dans la consommation faite dans les avions lors de vols qu’ils soient nationaux ou internationaux. Une étude a même permis de se rendre compte que le jus de tomate était la boisson numéro un en Europe en avion et la mille sept cent troisième au sol, les gens semblant même en oublier totalement son existence. Plusieurs scientifiques se sont penchés sur la question et les conclusions, bien que surprenantes, semblent correspondre à la réalité. Pour le Professeur Antoine Gamelin, tomato-addictologue à l’hôpital Bégin, la pressurisation, un taux hygrométrique bas, le confinement seraient responsable dans le cerveau de la production d’une enzyme lymphormique qui inciterait le passager à consommer de la tomate et également des cacahuètes en grande quantité, à la fois pour évacuer son angoisse du vol en altitude et pour satisfaire un besoin vitaminé. Un vaccin serait en phase d’essais cliniques pour combattre ce phénomène mais il ne sera pas proposé commercialement avant plusieurs années.

Ayant également appris cette disparition d’un chargement entier de jus de tomate, les producteurs de sel de céleri envisagent de demander au gouvernement une aide financière afin de surseoir à cette crise légumière. Une manifestation est prévue en fin de semaine avec des blocages des accès aux principaux aéroports parisiens dans le but de faire connaitre au grand public les difficultés de la profession. Une grande dégustation de sel de céleri devrait être organisée à Paris dans les prochaines semaines.