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Le bagagiste s’endort à Paris et se réveille quand l’avion se pose à Pékin

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Pékin – C’est une histoire bien peu banale qui est arrivée à Valentin M. et qu’il a raconté avec incrédulité à notre envoyée spéciale à Pékin alors que bagagiste sur l’aéroport international de Roissy, il ne se souvient que de s’être laissé aller à une petite sieste sur le tapis du convoyeur, en attendant les derniers chariots de bagages, et s’est réveillé, hébété, en Chine, sans le moindre souvenir du voyage.

Il est persuadé que ce sont ses collègues qui lui ont fait une très mauvaise blague en le laissant dormir alors qu’ils chargeaient les derniers bagages en soute de cet Airbus A340 sur lequel il a voyagé. Il reconnait que parfois, sur dix employés affectés au chargement, une moitié seulement oeuvre réellement alors que l’autre moitié termine sa nuit dans les valises, en essayant de trouver la plus confortable pour profiter au maximum d’une petite sieste réparatrice. Et Valentin admet également que ce n’est pas la première fois qu’un des leurs se retrouve ainsi propulsé à l’autre bout du monde quand les collègues ont oublié de le réveiller mais cette mauvaise blague, si drôle lorsqu’il s’agit des autres, ne lui était encore jamais arrivée. Heureusement, et depuis la mort d’un ancien qui avait été enfermé dans une soute non pressurisé, ses collègues bagagistes ont appris à identifier celles qui sont pourvues en air et chauffées et qui accueillent généralement les animaux qui voyagent. C’est dans l’une d’entre elle que Valentin a fait le voyage, confortablement installé sur un gros sac à dos. Il reconnait avoir dormi comme un bébé et ne s’être réveillé que lorsque les soldats de l’armée chinoise sont venus le réveiller avant de l’emmener dans un centre de détention où il a passé onze mois avant d’être finalement libéré. Sa femme ne s’est véritablement inquiétée que lorsqu’il était encore absent à Noël dernier et a demandé à ses collègues, qui eux le croyaient en arrêt maladie, où Valentin pouvait bien être resté. C’est un intérimaire qui s’est alors vaguement souvenu que l’avion partait vers la Chine puisque la valise qu’il avait piquée ce jour-là appartenait à des chinois. Le reste ne fut qu’une formalité.

Valentin a été libéré rapidement grâce à l’intervention du consulat français et remis dans un avion vers Paris. La compagnie aérienne a refusé qu’il voyage en cabine et ne lui a gardé qu’une place en soute, comme il était venu. Valentin s’en moque totalement, au moins là, il y a de la place pour les jambes.

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