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Flaperon à Toulouse: Les vraies raisons du retard du rapport d’analyses des experts

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Toulouse – Le vice-procureur de la République l’a redit dans dans une conférence dans les locaux de la Préfecture et confirme encore ce jour que l’analyse du flaperon, dont la présomption d’appartenance au Boeing 777 du vol MH370 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines est presque avérée, va prendre énormément de temps à cause des prélèvements ADN faits sur chaque moule afin de déterminer leur origine mais que des circonstances malencontreuses étaient venues ralentir le travail des enquêteurs.

Le vice-procureur n’a rien voulu laisser échapper mais la presse a fini par apprendre le fin mot de l’histoire et les raisons pour lesquelles les examens prenaient plus de temps que prévu. Nombreux étaient ceux qui voyaient dans ce délai la responsabilité des vacances d’Août et l’absence des enquêteurs mais finalement, au détour d’un document récupéré sur le bureau de l’assistante du procureur, les causes étaient beaucoup plus simplistes et prosaïques. En effet, alors que le flaperon était transporté par la route, depuis Paris, pour rejoindre les locaux de la Direction Générale de l’Armement à Balma, près de Toulouse, sur l’autoroute, les gendarmes accompagnateurs de ce précieux colis ont profité d’un arrêt-pipi pour cuire les moules afin qu’elles cessent d’empester la camionnette. Ce faisant, en ajoutant quelques herbes aromatiques, du sel, du poivre et un peu d’échalote, l’ADN des moules a été profondément modifié et il est alors devenu fort difficile de déterminer l’origine de ces mollusques et l’endroit, même approximatif où elles auraient pu se fixer sur le morceau d’aile récupéré. Très contrarié par cette bourde de la gendarmesque, le ministère de la Justice a préféré attendre le retour de vacances du Président de la République afin qu’il prenne la décision finale et que les services de l’Élysée puissent produire le rapport final.

Suite à une mise à jour ratée de Microsoft Powerpoint, le stagiaire chargé de rédiger les conclusions a pris un peu de retard sur le planning prévu et pour l’instant, seul le titre en Garamond 32 est disponible. Les experts du BEA, qui se sont abonnés au New York Times suite aux fuites de l’accident de Germanwings, attendent avec impatience que le quotidien américain sorte son édition qui leur permettra de connaître les conclusions des analyses.

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