Les ‘zadistes’ de Sivens expulsés de force d’un avion sur l’aéroport de Castres-Mazamet
Actualités Aucun commentaire sur Les ‘zadistes’ de Sivens expulsés de force d’un avion sur l’aéroport de Castres-MazametCastres – Après avoir été refoulés manu-militari de la zone du barrage de Sivens, puis de la place de la Libération de Gaillac, les zadistes, qui souhaitaient médiatiser leur résistance et avaient occupé un avion de la compagnie aérienne HOP! sur l’aéroport régional de Castres-Mazamet, ont également été expulsés de la cabine passagers après y avoir passé la nuit.
Soucieux de passer la nuit dans un endroit à l’abri des températures froides du département et qui puisse être confortables, une vingtaine de zadistes ont investi l’appareil de la compagnie HOP! qui passait la nuit sur le parking de l’aéroport de Castres. Les gendarmes mobiles avaient perdu leurs traces plusieurs heures auparavant, en fin de soirée, près de l’aéroport et avaient patrouillé sur le tarmac sans rien trouver. Ce n’est que lorsqu’un zadiste a voulu faire un feu de camp dans le cockpit de l’avion et a ouvert un des hublots du poste de pilotage pour évacuer la fumée que le groupe a été repéré et identifié. Une opération a alors été montée afin d’expulser les occupants illégaux de la cabine passagers. Ceux-ci ne se sont pas laissés faire et avaient bloqué le passage avec des gilets de sauvetage liés ensemble par les ceintures de sécurité. Plusieurs sièges passagers démontés avaient été entassés devant l’unique porte d’accès de l’appareil et les forces de l’ordre ont dû d’abord les enlever avant de progresser dans la cabine et de se saisir, un à un, des zadistes, réfugiés à l’arrière, dans la cuisine, et balançant des plateaux-repas vides. L’affrontement a duré pas loin d’une heure jusqu’à ce que finalement, tous les occupants aient été expulsé un à un.
Une des hôtesses de l’appareil, venue dans la nuit constater les dégâts, a simplement dit que la cabine passagers était dans le même état que parfois, certains passagers la laissent. Le vol du matin a été retardé de deux heures, le temps d’enlever les cendres du feu de bois du cockpit et de remettre sous plastique les petits pains prévus pour le petit-déjeuner et qui avaient servi à bombarder les gendarmes.
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