San Diego – Matt Dillon a été arrêté par la police de l’aéroport international de San Diego quelques minutes après qu’il ait précipité son tracteur de piste, l’engin avec lequel, habituellement, il repousse les avions jusque sur les taxiways, sur la partie avant d’un MD82 stationné et s’est défendu en clamant qu’il se vengeait ainsi d’une provocation du pilote qui lui avait fait un doigt d’honneur depuis le cockpit.

Matt a été menotté sans ménagement et emmené dans les locaux des services de police de l’aéroport où il a été interrogé sur l’acte qu’il venait de commettre. Le co-pilote, qui aurait été responsable de son énervement a été également appelé dans les locaux afin de s’expliquer sur cet incident. Il n’a pas reconnu avoir fait un tel geste, indiquant qu’il pouvait arriver, pendant les vérifications avant le vol, qu’il se serve du majeur de sa main pour, soit remonter ses lunettes sur son nez, soit appuyer sur un contacteur qui se trouve au-dessus de sa tête, soit encore se gratter le menton ou se curer une narine. Les enquêteurs lui ont alors montré le tee-shirt que portait le technicien qui était orné d’un message disant, en substance: «Vous pouvez apprendre à un singe à faire voler un avion, mais pas à le réparer». Le pilote a nié avoir lu l’inscription qu’il n’avait pas vue avant qu’on la lui montre et une nouvelle fois, certifié qu’il n’avait fait aucun doigt d’honneur à ce brave mécanicien qui devait mettre l’avion sur le taxiway afin qu’il puisse rejoindre la piste. Les choses se sont alors envenimées lorsque le technicien, assis de l’autre côté du bureau s’est mis à ricaner et a prononcé une phrase dont le sens était voisin de : «La NASA a appris à un singe à piloter un vaisseau spatial». Le pilote a alors bondi de sa chaise, sous les yeux des policiers interloqués et s’est jeté sur le mécano. Les deux hommes ont été prestement séparés alors qu’ils en venaient aux mains et placés en cellule séparée avant d’être transférés dans la prison du comté.

La direction de l’aéroport a accueilli cet incident avec fatalisme. Le directeur, Clarence Pettigrew s’est désolé de constater les dégâts et a confié à la presse qu’il n’y avait plus besoin des terroristes étrangers dès lors que les américains se chargeaient eux-mêmes des attentats. le port des tee-shirts à message a été interdit jusqu’à une dat indéterminée.