Roissy – C’est une mesure qui va très certainement faire des vagues parmi les plus rétrogrades des habitués de l’aérien, mais va, avec certitude, faciliter le travail des Ressources Humaines des compagnies aériennes françaises, dès lors qu’il va falloir muter le personnel navigant féminin depuis des emplois et postes très prestigieux vers d’autres, qui le seront beaucoup moins et créeront quelques déconvenues et difficultés.

Difficile pour la direction des Ressources Humaines de trouver des critères qualificatifs qui permettent de trier et de classer aisément des milliers d’hôtesses de l’air. Hormis les aspects totalement subjectifs du comportement, de la qualité du travail effectué, de l’obéissance à l’autorité, ou encore des connaissances aéronautiques, il devenait difficile de mettre en place un schéma de compétences qui puissent être utilisée pour l’ensemble du personnel féminin. Après avoir essayé de mettre en place des grilles de postes en fonction du poids ou encore de la beauté, de la longueur des cheveux ou des jambes, organisé des votes de pilotes sur la qualité des cafés servis, des passagers sur le galbe des jupes, finalement une solution idéale a été trouvée. Dès la signature du premier contrat, les hôtesses de l’air seront tatouées entre les deux seins avec une échelle de valeur toute simple qu’il sera de plus fort aidée de vérifier à chaque contrôle médical. Quatre petites marques de rien du tout qui vont rendre les décisions éminemment plus faciles à prendre et impossible à contester. En avant-première, le scoop est révélé par RadioCockpit, le média préféré de toute la profession, grâce à Chantal, qui nous montre sans fausse pudeur le résultat des premiers tests.

Le syndicat des hôtesses de l’air ne semble pas choqué outre-mesure par ces critères dès lors que la chirurgie sera acceptée pour corriger certaines situations et aider certains personnels navigant commerciaux féminins à rester plus longtemps dans une même affectation. Le syndicat des stewards, très intéressé par cette méthode originale et innovante, a demandé si celle-ci ne pouvait pas leur être adaptée, à un niveau plus bas. Les Ressources Humaines réfléchissent à répondre favorablement à leur demande.