Roissy – La guerre est déclarée à Roissy dans les couloirs de la compagnie aérienne française Air France contre un nouveau modèle de partage économique qui vient d’être mis en oeuvre par une société de type ‘Über‘ et qui prévoit que, prochainement, avec ses services et son aide, il n’y aura plus de surcharges bagages à payer par un passager.

L’application, disponible sur iPhone, Android et Windows Mobile, utilisable en plusieurs langues, permet à tout un chacun d’héberger temporairement des excédents bagages d’autres passagers en échange d’un petit paiement de quelques euros. Lorsque l’on sait qu’une étude réalisée auprès des passagers français, belges et britanniques révèle que les surcharges bagages, que s’attribuent grassement les compagnies aériennes européennes, s’élèvent à 46,37€ par passager, le marché s’avère être plutôt juteux. Mais évidemment, il n’est pas question d’abandonner une manne financière en des mains étrangères, d’une part, ni, d’autre part, permettre aux passagers de s’arranger entre eux avant de passer à l’embarquement afin de se soustraire à des paiements. La plainte a été déposée auprès du Conseil de la Concurrence de l’Union Européenne qui sera chargée de réguler ce nouveau marché. Il faut dire que le fonctionnement est simple. Vous indiquez combien de kilogrammes vous avez de disponible dans vos bagages, en dessous de la limite par valise de la compagnie et vous attendez que d’autres passagers, un peu surchargés, proposent un prix pour les occuper. Les autres passagers pouvant enchérir à tout moment pour gagner la mise. Une fois le paiement effectué grâce à l’application, le vendeur et l’acheteur peuvent alors faire enregistrer leurs bagages.

L’application que vous pouvez télécharger ici[] est le prémisse de tout un florilège d’applications pour mobile qui devraient voir le jour très prochainement. Une application de revente des plats du plateau-repas servi à bord, une d’échange de dessert contre une fillette de vin. En développement, un programme d’utilisation des toilettes après les repas, à base de tickets virtuels ainsi qu’une application permettant un débarquement plus rapide grâce à un échange de sièges à l’atterrissage.