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La Gendarmerie des Transports vient enfin d’arrêter les voleurs qui œuvraient au Musée de l’Air

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Le Bourget – La Gendarmerie des Transports avait monté une astucieuse souricière qui vient de permettre de prendre dans ses filets les auteurs de plusieurs vols de matériels et de métaux dans les réserves du Musée de l’Air, au Bourget, ainsi que sur quelques appareils qui restaient habituellement à l’extérieur, par faute de place dans des locaux abrités.

Alertés par la direction du musée, qui depuis plusieurs mois, avait constaté que du matériel, stocké dans les réserves et essentiellement destiné à la restauration des avions militaires anciens datant d’avant 1980, disparaissait régulièrement, les pandores, appelés en renfort, après des mois d’enquête et une surveillance de tous les instants des camps de manouches implantés dans le département de Seine Saint-Denis, n’avaient pas réussi à mettre la main sur les voleurs, ni encore moins à trouver dans quelle casse les matériaux et le métal étaient revendus. L’affaire était sensible puisque certains éléments volés étaient de l’appareillage de haute technologie, bien qu’aujourd’hui largement dépassé, mais qui avait connu son heure de gloire militaire quelques années auparavant et pouvait toujours servir et devenir dangereux entre des mains mal intentionnées. Les milieux des brocanteurs, les puces spécialisées ainsi que les collectionneurs d’objets en rapport avec l’aviation avaient été mis sous surveillance et tous les déplacements de camions de grandes taille s’effectuaient sous l’œil inquisiteur de la maréchaussée. Ce n’est quand même pas moins que deux cockpits de Mirage IIIC, huit jambes de train d’atterrissage de Mirage, une dizaine de bidons externes, trois ailes et un réacteur presque entier qui avaient été subtilisés par ce réseau, fort bien outillé et fort bien renseigné. Le Ministère de l’Intérieur avait alors créé une cellule spéciale afin de parvenir à mettre la main sur les malfaiteurs qui, non seulement savaient se montrer discrets en ne laissant aucune trace, mais également semblaient parfaitement connaitre les lieux et déjouer toutes les alarmes. Après plusieurs semaines d’une planque discrète, cachés dans divers appareils en exposition et observant à la nuit tombée avec des jumelles infra-rouges les alentours, les enquêteurs ont fini par percer le mystère et s’emparer des voleurs. Quelle ne fut pas leur surprise d’appréhender un groupe d’une dizaine de militaires de l’Armée de l’Air, habillés comme pour une opération spéciale, accompagnés de deux camions, peints en noir, venus de Dugny, la partie militaire de l’aéroport du Bourget située de l’autre côté des pistes.

Alerté, le Ministère de la Défense est venu chercher ses hommes. Ceux-ci ont rapidement admis qu’à la suite de la réduction des budgets militaires, les pièces détachées des avions venaient à manquer et qu’ils n’avaient que ce moyen là pour continuer à entretenir leurs appareils encore en état de vol dans les différentes bases. Jean-Yves Le Drian, le ministre, n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes à ce sujet. Le Musée de l’Air ne sait s’il doit porter plainte ou demander la restitution des pièces empruntées mais certaines sont déjà parties en Irak et ne reviendront pas avant longtemps.

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