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À cause du long cou des girafes, le survol de l’Afrique devient de plus en plus dangereux

Actualités, Transport Un commentaire sur À cause du long cou des girafes, le survol de l’Afrique devient de plus en plus dangereux
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Nairobi (Kenya) – L’A.L.P.A, Air Line Pilots Association, qui regroupe plusieurs milliers de membres, tous pilotes de ligne travaillant au sein des plus grandes compagnies aériennes américaines et européennes, vient d’émettre un bulletin de préoccupation afin d’alerter les autorités de régulation de l’aviation civile africaine de danger que représente les girafes trop curieuses lors du survol par les avions commerciaux des grands parcs africains dans l’est et le sud du pays.

En effet, avec les restrictions budgétaires qui amputent les finances des compagnies aériennes et obligent les avions à voler moins haut, il n’est pas rare de rencontrer lors du survol des parcs de préservation de la vie animale, quelques girafes qui, habituées à voir maintenant passer des charters de touristes, n’hésitent plus à épier ceux-ci par les hublots lorsque les appareils passent à proximité de leurs lieux de vie. Malheureusement, la girafe n’ayant pas encore totalement intégré qu’un avion a deux ailes, une de chaque côté, il arrive maintenant très souvent que les animaux oublient de baisser la tête et se fassent heurter au niveau du cou. Les incidents étaient très isolés les années précédentes et n’occasionnaient pas de vigilance particulière mais à cause du réchauffement climatique qui fait pousser plus haut les acacias dont elles se nourrissent et par réaction, a permis aux girafes d’augmenter la hauteur de leur cou déjà très long, il devient maintenant très périlleux de survoler l’Afrique à moyenne altitude. L’association penche donc pour une réglementation très stricte qui permettrait de placer des filets au-dessus des réserves afin que ces mammifères ne puissent plus interférer avec la circulation aérienne et risquer de provoquer des accidents dommageables, aussi bien pour les girafes qui représentent un intérêt économique et touristique certain pour les parcs, que pour les avions qu’il faut régulièrement décabosser une fois qu’ils sont au sol.

L’aviation civile africaine a déjà répondu qu’elle n’envisageait pas de limiter la hauteur du cou des girafes mais préférait demander aux compagnies aériennes de n’autoriser le survol qu’à des appareils avec les ailes repliables afin que les pilotes puissent alors épargner ces grands animaux. D’autres défenseurs de la cause animale imaginent un procédé où les girafes seraient équipées de ballon de couleur, gonflés à l’hélium, afin qu’elles puissent être identifiées de loin auquel cas, les avions pourraient alors les éviter. La «Carla Bruni Wildlife Preservation Guild», qui ne défend que les animaux de petite taille, propose une bourse aux chercheurs qui trouveraient le moyen de diminuer la hauteur du cou des girafes par la génétique.

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Un commentaire

  1. Marie-Laure 26 janvier 2019 à 15 h 12 min

    C’est aux compagnies aériennes de modifier leurs trajets et non à l’animal de moins grandir et comme j’ai pu le lire ici c’est un « parc de préservation de la vie animale » donc la priorité de ce parc et de garantir la sécurité des animaux dans leur habitat naturel, si les animaux de ce parc son grand la zone de sécurité et donc nécessairement plus grande et donc à respecter par les compagnies aériennes.
    De nombreuses zones ne sont pas survolée pour diverses raisons pourquoi pas celle ci ?

    J’espère que ce problème à pu être réglé en privilegiant la vie animale et non l’argent.

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