Le Caire – Les ingénieurs du constructeur aéronautique français Dassault n’en reviennent pas encore alors que trois chasseurs Rafale avaient été livrés en kit sur la base de Almaza, dans les environs du Caire, en Égypte, et que, se trompant dans les plans, les ingénieurs égyptiens ont remontés avec les différents éléments en leur possession, un chasseur McDonnell Douglas F/A-18 Hornet.

Depuis trois jours déjà que les boites, les caisses, les cartons et les diverses pièces détachées étaient arrivées sur la base de L’Egyptian Air Force de Almaza, sans attendre les ingénieurs français, les militaires égyptiens avaient commencé à déballer leur nouvelle acquisition afin de rendre les Rafale achetés opérationnels le plus rapidement possible. Ayant déniché un plan dans une des caisses, ils se sont attelés au remontage des différentes parties, sans concertation entre les différentes équipes, prenant qui une aile, qui une roue, qui encore une partie du fuselage avant d’assembler le total dans le plus grand désordre. Petit à petit, l’appareil a commencé à ressembler à un avion de chasse, même s’il ne correspondait pas véritablement aux photos sur l’une des boites. Mais globalement, l’avion de chasse avait bien ses deux moteurs, ses deux ailes et un cockpit dans lequel le pilote pouvait monter. Certes les deux dérives à l’arrière posaient problème mais les généraux qui assistaient fièrement à la construction de ce tout nouvel appareil, ne semblaient pas choqués le moindre du monde. Et ce n’est que lorsque les techniciens et ingénieurs de Dassault sont arrivés sur le tarmac de la base que ceux-ci se sont étonnés de l’apparence de l’avion. Les égyptiens, lisant des plans issus d’une maquette au 32ème, avaient construits un McDonnell Douglas F/A-18 Hornet américain.

Le coupable, chargé des expéditions chez l’avionneur français, a été rapidement trouvé et sermonné pour avoir négligemment laissé dans l’un des containers, le schéma de montage d’une maquette de son grand fils. Le Ministre de la défense, Jean-Yves le Drian, a présenté ses plus plates excuses au gouvernement égyptien qui ne sait pas encore s’il ne va pas garder le F-18 à la place des Rafale maintenant que celui-ci est monté et alors que ses militaires avaient toujours préféré l’avion américain.