Un A319 d’EasyJet s’est posé ce matin en urgence sur l’aéroport de Francfort, suite à une dépressurisation de la cabine durant le vol. En effet, un passager, paniqué, aurait tenté d’ouvrir celle-ci et de sauter, sans succès. L’appareil effectuait la liaison entre Paris et Lisbonne, quand soudain, un passager légèrement angoissé s’est levé pour aller demander à une hôtesse s’il pouvait quitter l’appareil, en plein vol. Bien évidemment, cela était impossible. « Je lui ai dit qu’on ne pouvait plus ouvrir les portes une fois en vol, mais cela ne l’a pas arrêté ». Le passager, Andy Slekszyck âgé de 41 ans, voulait quitter l’appareil sous prétexte qu’il s’était tout simplement trompé d’avion. « Je me trompe toujours d’avion, je confond le numéro des portes d’embarquement, voire même les aéroports parfois. Mais j’arrive toujours à monter dans un avion, quoiqu’il arrive. Cette fois-ci, j’ai su que je m’étais trompé d’avion car je ne reconnaissais pas du tout la route de Lisbonne, les nuages n’étaient pas les bons. »

À la grande surprise des enquêteurs dépêchés sur les lieux, Andy ne s’était pour une fois pas trompé d’appareil, tout comme les autres passagers. En réalité, si monsieur Slekszyck n’avait pas « tiré le signal d’alarme », l’Airbus 319 d’EasyJet serait actuellement à Moscou. En effet, après une brève interview du commandant en charge du vol, un ancien pilote d’Air France licencié pour avoir atterri sur une autoroute, les enquêteurs ont pu conclure que celui-ci était complètement perdu, et accessoirement complètement bourré.

Les passagers, tous débarqués sains et saufs de l’appareil sur le sol allemand, ont préféré continuer leur périple à bord des avions de la compagnie concurrente Ryanair. Ainsi, ils rejoindront Lisbonne en passant par Rome, Melun, Reykjavik, Besançon, Nice et Barcelone pour la modique somme de 24€/personne. Andy Slekszyck s’est quant à lui trompé d’avion, et est actuellement en pleine négociation avec les autorités mexicaines afin de pouvoir rejoindre le continent européen.