Toulouse – Le constructeur aéronautique européen Airbus a gardé le secret le plus longtemps possible mais a finalement dû se résoudre, devant la pression des juges qui enquêtent sur toutes les casseroles de l’ex-chef de l’état, Nicolas Sarkozy, à révéler qu’il avait bien fabriqué et fait voler un prototype de mini-Airbus spécialement adapté à la taille de l’ancien Président de la République.

Dans l’affaire des comptes de campagne, cette révélation va très certainement faire encore gonfler la facture et reléguer l’affaire Bygmalion à un second plan. L’ordre de grandeur n’est plus ici de dizaines de millions mais de centaines, le développement d’un avion moderne engouffrant des sommes absolument folles et sans commune mesure avec l’organisation de meetings, même surévalués. Les dirigeants actuels et anciens du constructeur vont être prochainement convoqués dans les locaux de la police judiciaire qui va les entendre sur cette mise en chantier afin de déterminer quel était le donneur d’ordre. Pour l’instant, rien ne permet d’incriminer l’ancien président ni même son entourage. Toutefois, Airbus prétend que ce développement d’un mini-Airbus, en collaboration avec Playmobil, qui aurait pris le nom de A301, avait été envisagé pour une clientèle de VIP moyennement riches qui souhaitaient disposer d’un avion privé à la marque Airbus, mais n’avaient pas les sommes nécessaires pour s’offrir les modèles de bas de gamme comme l’A318 ou A319. Les enquêteurs disposent toutefois de documents qui semblent prouver que ce sont les mensurations de Nicolas Sarkozy qui ont servi de base pour l’élaboration des plans et la hauteur, quelque peu restreinte, de la cabine passagers. De même que les ranges-Ray Ban et ranges-Rolex qui ont été prévus sur le siège principal laissent à penser qu’il n’a pas été conçu sans en référer à son futur propriétaire. Sans parler du nom de code du projet, Lacra, anagramme aisément identifiable d’un prénom féminin bien connu. Pour la brigade dévolue à cette enquête, il semble clair et évident que l’avionneur souhaitait se faire bien voir à l’issue des élections de 2012 en offrant cet appareil au président qui n’a malheureusement pas été réélu, faisant capoter le projet.

L’avion serait actuellement dans un hangar en Allemagne après n’avoir fait qu’une demi-douzaine de vols d’essais. Il est à penser qu’il pouvait être remis en état pour 2017 mais l’ouverture de cette enquête risque de signifier son arrêt de mort et sa destruction prochaine afin de ne pouvoir servir de pièce à conviction. Brice Hortefeux a reconnu n’avoir jamais entendu parler d’une société se nommant Airbus.